mes méthodes
Les TCC
• Les Thérapies Cognitives et Comportementales sont issues de la- psychologie scientifique.
Chaque technique utilisée en TCC a su prouver son efficacité au travers de nombreuses recherches (cf rapport INSERM).
• Il s’agit d’une approche concrète où le patient s’investit activement dans sa thérapie.
Contrairement à d’autres approches, ici, le thérapeute interagit avec le patient.
Les entretiens se déroulent dans le respect du code de déontologie des psychologues.
Vous êtes libre à tout moment de mettre fin à la thérapie.
le déroulement de la thérapie
1. L' Analyse fonctionnelle
Etape primordiale, elle permet d’identifier le problème du patient et de comprendre comment il s’est développé et se maintient dans le temps.
Modifier le fonctionnement cérébral suppose de bien le connaitre.
3 composantes clées dans la « rééducation psychologique »
Les pensées
Les émotions
Les comportements
3 composantes en constante interaction
Image ?
Situation : il est 20h mon conjoint n’est pas rentré à la maison
Pensées : « ce n’est pas normal, il rentre toujours à l’heure »
« il a dû lui arriver quelque chose sur la route, un accident ! »
« je ne le supporterais jamais ! »
Emotion : surprise et peur
Comportement : je l’appelle en vitesse (pas de réponse), j’appelle à son travail, je fais les 400 pas dans la maison, je me ronge les ongles
- Les pensées et les émotions sont toujours congruentes. Il est impossible de ressentir de la peur sans avoir des pensées effrayantes. C’est la raison pour laquelle nous parlons de pensées automatiques. Nous ne maitrisons pas leur venu. Toutefois nous pouvons prendre de la distance vis-à-vis de ces pensées. Elles ne sont pas des faits mais simplement le fruit de notre interprétation.
- Le comportement quant à lui renforce généralement les émotions et les pensées lorsqu’il est congruent avec ces dernières. Ici, décider d’appeler nous donne l’illusion du contrôle sur un hypothétique accident. Cela renforce l’idée qu’il est utile de s’inquiéter car cela permet d’éviter le pire. Réduire ses peurs nécessite inexorablement par une modification des comportements, notamment par la suppression des stratégies d’évitement de la peur et de réassurance.
2. L’objectif thérapeutique
Le patient doit définir un objectif thérapeutique précis et évaluable.
Prendre confiance en soi n’est pas un objectif.
Que signifie concrètement pour moi : prendre confiance en soi ?
Dire non quand je le souhaite, acheter un habit sans demander l’avis d’autrui sont des objectifs.
3. Description et explication de la thérapie
Le changement fait souvent peur et suppose une première phase d’inconfort
Mieux vaut donc comprendre comment nous allons procéder et pourquoi nous procèderons ainsi. A ce stade, l’alliance thérapeutique est indispensable.
4. La thérapie
En fonction du problème cible, la méthode thérapeutique est différente. En TCC, des protocoles sont établis pour chaque problématique. Les techniques utilisées dans ces protocoles sont notamment :
- L’exposition in vivo, en imaginaire ou intéroceptive
- La restructuration cognitive
- La régulation émotionnelle
Changer son mode de fonctionnement est parfois difficile car nous sommes gouvernés par des réflexes.
Changer suppose donc supprimer ces réflexes et nécessite donc d’apprendre par de nouvelles expériences. Pour apprendre, il faut s’entrainer.
Des exercices sont donc proposés au patient au fil des séances.
pour qUOI ?
pour qUI ?
-
Je souhaite connaitre mon mode de fonctionnement psychologique
- Je souhaite comprendre comment mes difficultés se développent et se maintiennent dans le temps
- Je souhaite modifier ma façon de fonctionner car elle me fait souffrir
- Je souhaite mieux connaitre et comprendre une pathologie (la mienne ou celle d’un proche)
-
Je souhaite obtenir un soutien émotionnel face à un contexte difficile
pour qUOI ?
pour qUOI ?
-
Une pathologie précise :
Un trouble anxieux • Trouble panique avec ou sans agoraphobie • Etat de stress post traumatique • Etat de stress aigu • Trouble anxieux généralisé • Phobie sociale • Phobie scolaire • Phobie (Ereutophobie, Hématophobie, …) -
Une addiction :
• Trouble alimentaire : anorexie, boulimie, hyperphagie • Toxicomanie • Alcoolodépendance - Un trouble obsessionnel compulsif (TOC)
- Un trouble dépressif léger à modéré
- Un trouble du sommeil
- TICs
- Désir sexuel hypoactif
- Trouble de la personnalité borderline / dépendante / évitante
- Autisme
- Une situation émotionnellement difficile à traverser / Un problème que je ne comprends pas / Un besoin de guidance parentale
-
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liste non exhaustive
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L'EMDR
SHAPIRO Francine 1990
• Thérapie de 1er choix dans le traitement des traumatismes.
• Validée scientifiquement par l’OMS depuis 2013 et l’HAS depuis 2007.
• L’EMDR cible les souvenirs traumatisants.
Un souvenir est traumatisant à partir du moment où il génère des pensées, des émotions et des sensations désagréables pouvant interférer avec votre vie quotidienne.
2 types de souvenirs traumatisants :
• Les traumatismes « simples » : 1 expérience isolé Ex : un viol, une agression, un accident grave, un mort violente, un attentat, un accouchement ou grossesse difficile.
• Les traumatismes « complexes » : plusieurs expériences traumatisantes dans l’histoire de vie. Ex : maltraitance et négligence parentale, violences psychologiques ou physiques répétées.
le déroulement de la thérapie
1. PLAINTE ACTUELLE
L’objectif est d’identifier les problèmes actuels en recueillant les informations pertinentes sur l’histoire du patient en lien avec la problématique actuelle. Le thérapeute s’assure que l’EMDR est un traitement adapté au patient. Il évalue la capacité de la personne à faire face aux souvenirs du ou des événement(s) traumatisant(s) qui seront ravivés pendant la thérapie.
2. PLAN DE CIBLAGE
Cette étape permet de trouver le lien entre la problématique actuelle et le/les souvenir(s) traumatique(s) passé(s). Ex : « je me dis que je suis nulle en permanence ». Le thérapeute invite le patient à se concentrant sur les émotions, les pensées et les sensations activées par cette croyance sur soi. Il le question sur la dernière fois qu’il a eu cette pensée (ex : en venant voir un psychologue, je me suis dit que j’étais nulle de ne pas arriver à régler mes problèmes seule), les expériences les plus difficiles par le passé auxquelles il pense (ex : lorsque que je me suis fait larguée, lorsque j’ai loupé mon épreuve de maths au bac), et enfin la première fois qu’il se souvient s’être dit « je suis nulle » (ex : quand mes parents se sont séparés et que je n’ai rien su faire pour leur en empêcher).
3. Préparation
Le thérapeute explique le déroulement de la thérapie. Il s’assure que le patient maîtrise des techniques de relaxation (ex : lieu sûr) et soit capable de contrôler les émotions succédant à une expérience désagréable.
Si cela n’est pas le cas, le thérapeute aide le patient à s’approprier des techniques de régulation émotionnelle.
4. Évaluation
Le thérapeute et le patient choisissent le souvenir à retraiter. Généralement, il s’agit du souvenir source car il sert de porte d’entrée vers les réseaux de mémoire associatifs et active des états émotionnels perturbants ainsi que des croyances irrationnelles sur soi et les autres. (Ex : je me revois sur le canapé ne pouvant rien dire face à mes parents qui m’annonce leur divorce). Le thérapeute aide le patient à réfléchir à cette question : Plutôt que « je suis nulle », quand vous voyez cette image, qu’est ce que vous préféreriez penser de vous-même ? (ex : je suis bien comme je suis).
5. Désensibilisation
Le thérapeute demande au patient de suivre avec les yeux le mouvement bilatéral des doigts du praticien en même temps qu’il pense à l’image traumatisante et la croyance « douloureuse » associée ( ex : je me revois sur le canapé ne pouvant rien dire face à mes parents qui m’annonce leur divorce et « je suis nulle »). Après plusieurs mouvements bilatéraux, le thérapeute s’arrête et demande au patient ce qu’il a pu observer (ex : j’ai eu une bouffée de chaleur et je me suis muette). Parfois le thérapeute peut utiliser une stimulation tactile comme un tapotement ou le mouvement d’un point lumineux. Le patient poursuit ensuite une nouvelle session de mouvements bilatéraux à partir de ce qu’il vient d’observer. Il parcourt le réseau associatif naturellement au fil de la séance. La phase de désensibilisation prend fin quand le patient rapporte un niveau de détresse à 0 voire 1 sur 10.
6. Installation
A ce stade, le patient sera en mesure de ressentir comme de plus en plus vraie une nouvelle croyance positive (ex : je suis bien comme je suis) lorsque le souvenir source est activé. Cette étape permet de renforcer cette nouvelle croyance. Ex : « je suis bien comme je suis ».
7. Scanner corporel
Le thérapeute vérifie s’il persiste des sensations corporelles associées au souvenir. Il s’assure de les faire disparaitre si elles sont négatives/inconfortables ou renforce les sensations agréables/positives.
8. Clôture
La séance prend fin. Le thérapeute s’assure de la stabilité émotionnelle du patient et l’informe de ce qu’il peut se passer entre les séances.
pour qUOI ?
pour qUI ?
-
Toute personne (du bébé à l’adulte)
pour qUOI ?
pour qUOI ?
-
Je souffre de perturbations émotionnelles généralement liées à des traumatismes psychologiques
Exemple de traumatismes : violences physiques et psychologiques, les abus sexuels, les accidents graves, les décès, les maladies graves, les incendies, les catastrophes naturelles, les situations de guerre et attentats, … - Je souffre d’événements de vie difficiles qui peuvent être la source d’émotions ou de comportements inadaptés ou excessifs dans la vie quotidienne (enfance perturbée, séparations, interruption de grossesse, deuils, difficultés professionnelles, etc.)
- En savoir plus
Les Ateliers
Loin de l’image des groupes de parole “d’anonymes”, les groupes thérapeutiques sont avant tout un espace d’apprentissage dans un cadre sécurisant. La dynamique de groupe crée une solidarité entre participants et pousse chacun à dépasser ses propres limites au travers des expériences et des exercices proposés. Également, découvrir que d’autres partagent nos difficultés nous fait sentir moins seul. Le soutien social étant le premier facteur protecteur pour la santé psychologique, c’est donc un point important à ne pas négliger. Vous appréhendez ? C’est normal, tout le monde appréhende. Par expérience, il vous suffira d’une séance pour vous sentir beaucoup plus à l’aise.
LES THématiques à explorer en ATELIER
Cet atelier s’inspire de la thérapie d’acceptation et de l’engagement (3ème vague des TCC).
Cet atelier peut vous intéresser si :
- vous vous sentez coincé dans une situation douloureuse
- vos émotions douloureuses vous prennent beaucoup d’énergie au quotidien
- votre souffrance vous empêche de mener une vie satisfaisante
Prochain session JANVIER 2024
DATES DES PROCHAINS ATELIERS ICI
Combien de fois, vous êtes-vous dit « j’aurai du dire non » ou « mais pourquoi j’ai dit oui » « je n’ai encore rien dit » « j’aurai dû me taire » « ça ne sert à rien de lui dire, il ne changera jamais » « je ne devrais pas le demander, ça devrait venir d’elle » « pourquoi c’est tout le temps à moi qu’on demande des choses ? » …
L’affirmation de soi est une compétence. Par définition, cela indique qu’elle se développe. Grâce à un apprentissage par expériences et jeux de rôle dans un cadre sécurisant, vous découvrirez les bienfaits de l’affirmation de soi. Vous regretterez de ne pas l’avoir fait avant !
Plutôt affirmé ? Inhibé ? Agressif ? Manipulation ? Cette échelle d’autoévaluation de Chalvin vous permettra de mieux connaître votre façon de communiquer avec les autres : -Faire le test-
Avant de soigner, modifier ce qui nous dérange, ou de changer, il faut comprendre, connaitre notre fonctionnement psychologique. Comme à l’image d’un mécanicien qui avant de réparer votre voiture doit avoir appris comment elle fonctionne (différentes pièces, interaction entre les pièces, leurs noms …). Ce groupe est conseillé aux personnes souhaitant participer au groupe Affirmation de soi. En effet, s’affirmer suppose de se connaitre pour savoir ce que l’on veut.
L’objectif de ce groupe n’est pas d’aider un Asperger à devenir comme un « neurotypique ». Le but est de permettre à un Asperger de mieux comprendre comment fonctionne les neurotypiques, à mieux connaître les particularités et les forces d’un Asperger et de développer les compétences dont ils ont besoin pour se sentir plus à l’aise en société. De nombreuses thématiques sont explorées durant ce groupe : se présenter, initier et mettre fin à une conversation, les émotions, les intentions des autres, le mensonge et la moquerie, la sexualité et les relations amoureuses, l’hypersensibilité, la gestion du stress…. Les thématiques peuvent être personnalisées/adaptées en fonction des besoins des participants.
La TCD
en cours d'écriture ...