Etape primordiale, elle permet d’identifier le problème du patient et de comprendre comment il s’est développé et se maintient dans le temps.
Modifier le fonctionnement cérébral suppose de bien le connaitre.
3 composantes clées dans la « rééducation psychologique »
Les pensées
Les émotions
Les comportements
3 composantes en constante interaction
Image ?
Situation : il est 20h mon conjoint n’est pas rentré à la maison
Pensées : « ce n’est pas normal, il rentre toujours à l’heure »
« il a dû lui arriver quelque chose sur la route, un accident ! »
« je ne le supporterais jamais ! »
Emotion : surprise et peur
Comportement : je l’appelle en vitesse (pas de réponse), j’appelle à son travail, je fais les 400 pas dans la maison, je me ronge les ongles
- Les pensées et les émotions sont toujours congruentes. Il est impossible de ressentir de la peur sans avoir des pensées effrayantes. C’est la raison pour laquelle nous parlons de pensées automatiques. Nous ne maitrisons pas leur venu. Toutefois nous pouvons prendre de la distance vis-à-vis de ces pensées. Elles ne sont pas des faits mais simplement le fruit de notre interprétation.
- Le comportement quant à lui renforce généralement les émotions et les pensées lorsqu’il est congruent avec ces dernières. Ici, décider d’appeler nous donne l’illusion du contrôle sur un hypothétique accident. Cela renforce l’idée qu’il est utile de s’inquiéter car cela permet d’éviter le pire. Réduire ses peurs nécessite inexorablement par une modification des comportements, notamment par la suppression des stratégies d’évitement de la peur et de réassurance.